lundi 19 avril 2010

Retour en enfance

Généralement, je ne regarde pas la télé, mais je dois avouer que mon weekend n'a pas vraiment été reposant et que cette première journée de la semaine m'a quant à elle achevée. Heureusement que mes vacances arrivent enfin. Encore quelques jours et je pourrais goûter à la fainéantise pendant une semaine tout entière. Jeu vidéo, internet à outrance et repos bien mérité au fond de mon lit, au moins jusqu'à midi. Car si je ne peux plus faire la grasse matinée en vacances quand pourrais-je donc la faire.

Enfin je vous parlais donc de la télé. Comme je l'énonçais, je ne regarde quasiment jamais la télé, elle me sert plutôt de bruit de fond, mais ce soir, dans un moment de solitude je présume, j'ai décidé de regarder Arte. C'est toujours cette chaine que je choisi quand j'ai le mal du pays et que je me sens complètement dépaysé. À vrai dire, c'est la seule chaine allemande que j'ai trouvé en France, étant limité dans mes choix par la TNT. Je pensais regarder un bon vieux téléfilm allemand (qui avouons le, ferait honte à tous les cinéphiles de la blogosphère), mais après avoir regardé la fin d'une émission culinaire allemande, nous régalant de bons petits plats autrichiens (qui n'arrivait pas à la cheville de la gastronomie française, mais qui néanmoins me semblaient fort appétissant), j'étais surpris d'apprendre que le film du soir était "Princesse Mononoke".


Durant ma courte vie, c'est probablement le plus beau film que j'ai vu et décidément je ne m'en lasse pas. Depuis que j'ai commencé à écrire ce billet, je me laisse bercer par les somptueux dessins ,qui donne à ce film toute sa grandeur et par la divine musique, qui enfin réussi à apaiser mes oreilles, qui avait du mal à se remettre du brouhaha de l'amphi de tout à l'heure. Sincèrement, je pense que ce Hayao Miyazaki est un vrai génie. Je me suis toujours demandé comment un homme pouvait être capable d'une telle imagination et comment par ailleurs pouvait-il transmettre tant de féerie et de magie à travers ces films. Je ne les ai pas tous vu, mais aussi loin que je puisse m'en souvenir, j'avais adoré "Mon voisin Totoro", "Nausicaä de la vallée du vent", ou encore "Le voyage de Chihiro" étant plus jeune. Et aujourd'hui je redécouvre, à la fois avec stupeur et plaisir, ces grands classiques qui ont contribués à mes rêves d'enfant. Je n'ai qu'un seul regret, ne pas avoir eu vent plus tôt qu'Arte diffusait la plupart des films de Miyazaki. Mais bon j'aurais au moins le plaisir de savourer Mononoke ce soir.

Heureusement qu'il n'y a pas d'âge à avoir pour regarder et savourer les dessins animés. Finalement, notre enfance n'est pas si loin de nous et je me complais dans cette situation. J'espère que dans mes vieux jours, je saurais encore capable de décrypter et d'admirer la magie diffusée par les dessins animés, et de me laisser transporter par leurs douces musiques.

1 commentaire:

  1. comme tu dis, il n'y a pas d'âge pour regarder les dessins animées... la preuve j'ai 29 ans (bientôt trente) et j'adore encore les regarder même si j'avoue avoir une préférence pour ceux de ma jeunesse et notamment les premiers manga que l'on a eut en France comme "Jeanne et serge" (mouai! on se moque pas!) ;-)

    je trouve que c'est bien de garder une âme d'enfant...

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