samedi 31 juillet 2010

Le travail c'est la santé ...

... du moins c'est ce que disent les gens quand ils n'ont pas autre chose à dire pour meubler la conversation. Personnellement, je ne suis pas, le travail ca épuise ca fatigue et ca épuise le peu de réserves énergétiques que je peux avoir.


Un mois de stage, ce n'est pourtant pas long. Mais au bout de ces deux première semaines, je ressens bien la fatigue, je n'arrive même pas à me levé le matin et j'ai l'impression que mes jambes ne portent même plus mon poids. Je dois être une petite nature car je ne fais qu'un travail de bureau, rien qui soit au yeux de mes connaissances épuisant. Je trie les dossiers, les classe, les range, je m'assure de la mise à jour de la base données clients, fournisseurs et prospects, je fais un peu d'administratif et j'ai une mini mission marketing à faire. On ne peut pas vraiment dire que ce soit énorme, mais moi ca me fatigue et pire je m'y perds.

Je me sens relativement inutile finalement, mais j'essaye de relativiser, au moins ce mois de boulot me donnera une expérience de plus à inscrire sur mon maigre CV et me permettra de gagner un peu d'argent, c'est toujours ca de pris.

Mais ca me renforce dans l'idée que je suis un incapable et que je ne sert pas à grand chose. Ma mère me dit toujours que c'est ce à quoi servent les études, trouver sa voix et ce que l'on sait faire le mieux, mais je me sens relativement mauvais partout malgré les commentaires encourageant et les notes plutôt bonne. Peut-être que c'est moi qui me prends le choux pour rien ? Où alors je n'aime rien de ce qui m'est proposé ?

J'ai encore le temps de réfléchir à ce que je pourrais bien faire une fois le diplôme en poche, mais l'étau se ressert finalement. Enfin le jour où je me sentirais d'un quelconque utilité sur cette terre, on pourrait sortir le champagne, mes avec mes deux mains gauches, je ne suis pas près de l'être un jour.

Allez plus que deux semaines à supporter ce maudit job et je serais libre pour 15 jours de vacances à nouveau, avant de reprendre les cours et un autre stage que j'espère plus épanouissant et moins épuisant (ce qui n'est pas gagner d'avance).

mercredi 21 juillet 2010

Douce Nuit

Après deux belles semaines de vacances bien chargées en émotions, j'ai commencé à bosser ce lundi, en tant qu'assistant commercial d'une une petit PME fort sympathique. Du coup je n'ai plus beaucoup de temps, mais il m'en reste toujours suffisamment pour ruminer, laisser mes vieux démons me ratrapper.

Vous savez, ces petites voix qui fut un temps étaient mes meilleures alliées dans la pire de batailles que je pouvais livré contre mes passé et les douleurs souvenirs qu'il renferme, et le jour suivant, mes pires ennemies dans la guerre que je leur ai livré. Mais il faut croire que même quand un moment de répit se fait sentir, les grands combats ne sont jamais finis.

Qu'ils se nomment Ana, Coke, Scotch ou autres, les démons qui me poursuivent semblent toujours être les plus forts, inébranlables, ils reviennent toujours à l'assaut dans mes moments de faiblesse, lorsque mon armée à fermé l'œil pour la nuit, aider par les pires traitres qu'ils soient, Dame dépression et son chevalier cauchemar.

Mais il est bien plus difficile et fatiguant de les combattre sans cesse que de les laisser faire, que de se laisser envouter par leurs douces voix, bercées dans la plus obscure des nuits. La lutte, toujours plus longue, difficile et laborieuse mène-t-elle véritablement à quelque chose ? Il parait que pour le savoir, il faut cesser les combats, mais moi seul semble le vouloir, mes démons eux sont d'incorrigibles battants.