jeudi 30 décembre 2010

Pour un sourire


Pourquoi vit-on ? Quel est notre place ici-bas, notre intérêt sur cette terre. Les sociétés que nous avons mis des siècles à bâtir nous attribuent toujours une place, mais est-ce vraiment celle qui nous est due ?

Plus j'avance et plus je me pose des questions. Je n'avais jamais vu ou perçu ma vie sous cet angle. En réalité, ces trois dernières années, je ne vivais plus vraiment, je traversais simplement les tempêtes, menant de front mes combats, avançant pour avancer sans savoir où tout cela me mène. Je ne voulais pas me retourner, car le passé n'a en lui que son lot de malheur, mais ai-je vraiment envie de progresser ?

Je n'aime pas la vie, je suis un éternel rêveur et je ne me complais que dans l'irréel univers de mes rêveries. Chaque jour, je me pose encore plus de questions que le précédent, des questions qui certainement n'ont pas de réponses. J'essaye de me trouver une place, ma place, la vraie, mais j'ignore par où commencer. Je vais, je viens, je m'abandonne à bon nombre d'expériences, le plus souvent en dépit du bon sens, et j'ai beau creuser, jamais je ne parviens à trouver mes réponses. Je devrais peut-être partir des réponses qui viennent à moi pour trouver les questions ?

La vie, on me l'a toujours présentée comme la quête du bonheur. Un long périple où tout ce à quoi nous aspirons vise à trouver le bonheur. Faire de belles études pour avoir un emploi qui nous plait, trouver la dite âme sœur, fonder une famille, le tout sans secousses. Le bonheur, le fameux bonheur que l'on se tue à chercher en vain. Et si pour être heureux, il suffisait de ne rien faire, de ne jamais essayer de remplir la charte de la vie "parfaite" ?

Je me sens l'âme d'un artiste, un artiste sans public dont l'univers devient réalité et qui n'a besoin de rien ni personne. Je me sens l'âme du spectateur, qui d'un œil lointain regarde se dérouler sa propre vie. Je me sens âme errante et perdue. Je ne me sens pas en quête de bonheur, je ne veux pas d'un sempiternel mythe pour guider mes pas. Je me sens l'âme d'un rêveur, en quête d'un simple sourire qui dessinera mon chemin.

Mais où je vais, pour qui, pourquoi ?

samedi 16 octobre 2010

Jour de pluie, anorexie ...

La dernière fois, je vous racontais combien les rebords de fenêtre pouvaient m'inspirer. Et bien, pour tout vous dire, il en vas de même des journées maussades et pluvieuses. Je me demande bien ce qui peut autant m'attirer dans ce genre de temps. Pour tous les gens que j'ai pu croiser, la grisaille est synonyme de mauvaise humeur, de petites déprimes ... Pour moi c'est tout l'inverse, lorsque le temps est gris, je me sens bien, comme protégé par les nuages. Cela peut-être bête à dire, mais mes problèmes me semblent moins lourds à porter, moins présents quand le soleil se fait absent.

Toute la semaine passée, je me suis fait une montagne d'un simple chiffre, comme à mon habitude. Je n'aurais peut-être pas dû monter sur cette balance, mais le fait est, qu'elle m'a fait les yeux doux. Jusque là, je commençais lentement à me sentir mieux dans mon corps, ce qui de vous à moi était une avancée exceptionnelle, mais finalement je me rends compte que rien ne me convient jamais. J'étais persuadé que j'avais pris du poids, je me voyais un peu plus en chair dans le miroir (sans pour autant exagérer). Alors je me suis dit, et à tort, que de savoir combien j'avais gagné ne pourrait pas me faire le moindre mal. Il faut bien avouer que j'étais dans le faux.

Le chiffre maudit qu'a affiché cette balance a eu à peu près l'effet d'une bombe sur moi, démoralisant au possible. 40 kilos et quelques grammes, je suis une vraie crevette ! Mais là n'est pas tellement mon problème, il y en a eu des biens pires, croyez-moi. Le problème est que l'image que j'avais de moi et qui se dessinait de manière positive a complètement changée. Je ne me vois plus à peu près bien, à peu près normal. Chaque fois que je passe devant ce maudit miroir, je vois tous mes os un à un ressortir comme si ils cherchaient véritablement à s'échapper. Alors qu'au fond de moi, je sais pertinemment que je n'ai pas changé.

Je pensais qu'avec le temps, je finirais par apprendre de mes erreurs, mais là encore, c'était un énorme leurre. En écrivant cet article, j'ai d'ailleurs fait deux lapsus qui méritent sans doute d'être soulignés : j'ai d'abord écrit que "je me sentais mieux dans mon gros" au lieu de corps, puis que "je sais pertinemment que je n'ai pas mangé", au lieu de "changé". Quand je me suis relu, j'ai bien senti que c'était considérablement révélateur, mais je ne suis pas parvenu à tirer de tout ça la moindre conclusion. C'est tellement encré en moi que je ne distingue pas ce qui est de ce qui devrait être. Je ne parviens même plus à voir ce qui est en permanence sous mon nez.

J'avais l'impression que tout cela s'éloignait doucement de moi, mais il n'en est rien. Le fait que je stagne, tout comme les nuages un jour de grisaille.

jeudi 30 septembre 2010

Par la fenêtre

J'aime les rebords de fenêtre. Pour tout vous dire, ils sont toute ma vie. J'ai grandi sur ces rebords, à tous les étages de nombreux immeubles, dans de nombreuses grandes villes. Je trouve le monde plus beau quand je le regarde d'un rebord de fenêtre, un verre de scotch à mes côtés et une cigarette à la main. De jour, le soleil semble bien plus brillant ou les nuages plus menaçants. Et de nuit, la lune me semble accessible et les lumières mènent en coeur le plus beau ballet jamais effectué.

Aujourd'hui encore, je me suis retrouvé à la fenêtre, une nouvelle fenêtre sur laquelle je n'étais pas encore grimpé. Les études à l'international, c'est ça, c'est plein de surprises, de bonnes comme de mauvaises. Un stage de trois mois en entreprise, ce n'était pas vraiment une surprise, mais le cadre dans lequel j'ai atterri en fût une. Je m'y sens presque revivre. Il faut dire qu'ici, c'est mon pays. Une terre retrouvée, vallonnée en plein coeur de la forêt noire. Et malgré l'éloignement, je m'y sens bien.

Pourtant, le manque est bien là, les gens que j'avais l'habitude de croiser, mes amis, ma famille et mon amour me manque, mais si je les ai laissé eux derrière moi pour prendre ces trois mois comme un plaisant repos, j'espérais aussi avoir abandonné au pied de mes valises mes démons. Mais il n'en n'est rien. Ils me poursuivent, sortant et entrant par ces fenêtres que je laisse toujours ouvertes, me donnant l'air dont j'ai besoin pour me sentir vivre.

Des jours meilleurs viendront, je le sens je le sais, mais le temps n'est jamais pressé et aime nous faire languir, ça doit être ça, les rudiments de la vie.

samedi 18 septembre 2010

Longue absence

Il nous est parfois nécessaire de prendre du recul, de la distance, de se poser pour faire les choses bien. La vie a un revers cruel, nous mettons toujours des mois à tout bâtir, voire des années pour n'avoir qu'un petit coin de paradis et une seconde suffit à tout détruire, nous laissant à nouveau dans le néant. Finalement, la vie est une longue valse en deux temps, construire et détruire.

J'ai pris le temps moi aussi, j'ai disparu l'histoire d'un sens pour prendre du recul, pour faire les choses bien, à nouveau. Je me suis lancé des défis, j'ai essayé de me bâtir une nouvelle vie, de m'offrir une seconde chance. Mais visiblement, je n'avais pas totalement le pouvoir de décision. Alors comme beaucoup de gens, je suis tombé, j'ai échoué. Non pas pour repartir de zéro, non, mais l'effort de recul que j'avais fait n'a pas été fructueux. Il aurait pourtant pu.

Je regardais le plafond de mon appartement tout à l'heure, allongé sur mon lit en me demandant ce que j'allais bien pouvoir dire pour justifier ma chute, mais je n'ai rien trouvé. « I'm just falling apart ». Le soleil entrait et sortait de la pièce, laissant les lumières danser dans un flot infini de couleur. Comme avant finalement. C'est une sorte d'état latent, que de rester là à regarder, sans même penser. Mais ça avait tant le goût du passé. Au fond je n'ai peut-être pas envie de voir ma vie changer, de changer moi-même. Je me complais peut-être dans ce monde fantaisiste basé sur le passé, je me sens peut-être à mon aise dans le passé. Peut-être n'ai-je tout simplement pas envie de me projeter dans l'avenir, de devenir cette personne tout à fait normale, qu'au fond je sais ne pas être.

On pourrait refaire un monde à coups de peut-être, mais plus le temps passe et plus je reviens vers mes vieux amis, mes vieux ennemis, comme pris au piège dans cette longue valse qui ne cesse de se jouer.

samedi 31 juillet 2010

Le travail c'est la santé ...

... du moins c'est ce que disent les gens quand ils n'ont pas autre chose à dire pour meubler la conversation. Personnellement, je ne suis pas, le travail ca épuise ca fatigue et ca épuise le peu de réserves énergétiques que je peux avoir.


Un mois de stage, ce n'est pourtant pas long. Mais au bout de ces deux première semaines, je ressens bien la fatigue, je n'arrive même pas à me levé le matin et j'ai l'impression que mes jambes ne portent même plus mon poids. Je dois être une petite nature car je ne fais qu'un travail de bureau, rien qui soit au yeux de mes connaissances épuisant. Je trie les dossiers, les classe, les range, je m'assure de la mise à jour de la base données clients, fournisseurs et prospects, je fais un peu d'administratif et j'ai une mini mission marketing à faire. On ne peut pas vraiment dire que ce soit énorme, mais moi ca me fatigue et pire je m'y perds.

Je me sens relativement inutile finalement, mais j'essaye de relativiser, au moins ce mois de boulot me donnera une expérience de plus à inscrire sur mon maigre CV et me permettra de gagner un peu d'argent, c'est toujours ca de pris.

Mais ca me renforce dans l'idée que je suis un incapable et que je ne sert pas à grand chose. Ma mère me dit toujours que c'est ce à quoi servent les études, trouver sa voix et ce que l'on sait faire le mieux, mais je me sens relativement mauvais partout malgré les commentaires encourageant et les notes plutôt bonne. Peut-être que c'est moi qui me prends le choux pour rien ? Où alors je n'aime rien de ce qui m'est proposé ?

J'ai encore le temps de réfléchir à ce que je pourrais bien faire une fois le diplôme en poche, mais l'étau se ressert finalement. Enfin le jour où je me sentirais d'un quelconque utilité sur cette terre, on pourrait sortir le champagne, mes avec mes deux mains gauches, je ne suis pas près de l'être un jour.

Allez plus que deux semaines à supporter ce maudit job et je serais libre pour 15 jours de vacances à nouveau, avant de reprendre les cours et un autre stage que j'espère plus épanouissant et moins épuisant (ce qui n'est pas gagner d'avance).

mercredi 21 juillet 2010

Douce Nuit

Après deux belles semaines de vacances bien chargées en émotions, j'ai commencé à bosser ce lundi, en tant qu'assistant commercial d'une une petit PME fort sympathique. Du coup je n'ai plus beaucoup de temps, mais il m'en reste toujours suffisamment pour ruminer, laisser mes vieux démons me ratrapper.

Vous savez, ces petites voix qui fut un temps étaient mes meilleures alliées dans la pire de batailles que je pouvais livré contre mes passé et les douleurs souvenirs qu'il renferme, et le jour suivant, mes pires ennemies dans la guerre que je leur ai livré. Mais il faut croire que même quand un moment de répit se fait sentir, les grands combats ne sont jamais finis.

Qu'ils se nomment Ana, Coke, Scotch ou autres, les démons qui me poursuivent semblent toujours être les plus forts, inébranlables, ils reviennent toujours à l'assaut dans mes moments de faiblesse, lorsque mon armée à fermé l'œil pour la nuit, aider par les pires traitres qu'ils soient, Dame dépression et son chevalier cauchemar.

Mais il est bien plus difficile et fatiguant de les combattre sans cesse que de les laisser faire, que de se laisser envouter par leurs douces voix, bercées dans la plus obscure des nuits. La lutte, toujours plus longue, difficile et laborieuse mène-t-elle véritablement à quelque chose ? Il parait que pour le savoir, il faut cesser les combats, mais moi seul semble le vouloir, mes démons eux sont d'incorrigibles battants.

mardi 29 juin 2010

Terreurs nocturnes

Depuis quelques jours maintenant, je cauchemarde toutes les nuits, de vraies terreurs nocturnes. Mon passé, comme mon possible avenir me hante et je ne sais pas encore comment véritablement m'en défaire.

Je me vois seul au fond d'un lit d'hôpital, les joues creusées par mon mal-être, plus vieux que je ne le suis aujourd'hui, épuisé, amaigris et n'attendant que me propre fin, dans les ténèbres de ce qui semble être une nuit d'hiver. Puis je me réveille brusquement avant de rendre mon dernier souffle. Tout ca me semble tellement réel, tellement vrai. Ce rêve m'effraie car je sais pertinemment que c'est ce qui m’attend si je n'arrive pas à manger plus, à prendre du poids, beaucoup de poids.

10kg, ca peut sembler simple pour beaucoup de personnes, pour tous les gens que je croise tous les jours d'ailleurs. Les glaces à l'italienne quand vient l'été sont leurs pires ennemies et moi, je ne suis même pas tentée par toutes ces calories qui feraient pourtant mon bonheur. Je suis encore bien loin d'une véritable guérison comme j'ai eu le tort de le penser il y a quelques mois. Je suis entre deux eaux finalement, entre l'anorexie, la vraie, celle où je n'ai plus aucun contrôle sur mon propre corps et la guérison. Mais les deux semblent si éloignées de moi, je stagne, plane en attendant des jours meilleurs. Et plus je pense, moins je mange, et moins je mange plus je pense et me pose un tas de questions qui n'ont aucun sens, aucune réponse. Là réside tout le problème.

Cette maladie, mon démon joue avec moi, mon poids fait le yoyo autour de la barre des 40kg.  44kg, 42,9kg, 41,7kg, 42,3 de nouveau, mais au fond c'est de pire en pire. Je ne veux pas perdre espoir, je ne veux pas échouer. Je ne dois pas, je ne peux pas et je ne veux pas perdre. La perspective d'une mort lente, à l'agonie ne me fait que plus peur et renforce mes convictions, je dois gagner contre la maladie.

Mais les cauchemars appelant la mort continuent de faire fis dans ma tête. Mes démons serait-ils donc multiples et froids, jouant avec moi comme on manipule un vulgaire pantin ? Ont-ils vraiment plus de pouvoir que je n'ai de volonté, comme semble le sous-entendre mon psychiatre qui ne croit qu'au pouvoir sacré des antidépresseurs ?

Je me demande bien où je cours à ce rythme effréné, coincé entre anorexie, dépression, soutien et sourires. Car oui, l'anorexie est une bien vil maladie, une bien vil créature qui apporte avec elle son lot d'amis. Dépression, dénigrement et dévaluation de soi-même sont aujourd'hui ancrés dans mon quotidien, sont un combat de plus à mener au front et pour le quel je ne veux d'aucune arme chimique. Je ne veux plus de médicaments, je ne veux plus de drogues, je ne veux plus d'un verre et encore moins d'une cigarette, mais ce sont bien les seuls que j'ai à porter de main.

Mais je sais au fond de moi, je sens que j'ai autour de moi des mains tendues, prêtent à me soutenir et à me retenir dans les tempêtes, et c'est le plus précieux des remèdes, celui à ne jamais perdre de vue qui me fait garder tant d'espoir en moi.

lundi 28 juin 2010

Ils sont fous ces japonais !

Je viens de découvrir une chanteuse pour le moins inconvenante et originale, tout droit sortie du Japon. Elle s'appelle Hatsune Miku, a une voix hors du commun, très électrique et capable de formidables aigus, elle vend des millions de disques à travers le monde, rempli des salles de concert et déchaine les foules. Elle a 16 ans, pèse 42 kg pour 1m58, a une plastique de rêve et de long cheveux verts et c'est devenu un vrai phénomène de société au Japon. On pourrais penser que c'est la chanteuse parfaite, oui mais elle n'a rien de réel. Elle est entièrement virtuelle !

Originellement créée par Yamaha dans le cadre du projet Vocaloid, un logiciel exploitant la technologie de synthèse vocale appliquée à la musique, cette petite poupée aux traits de manga, devenue une idole dans le pays du soleil levant, fait sa réelle apparition le 31 Août 2007 sous la houlette de Crypton Future Media.

La prouesse technique vaut à mon sens le coup d'être relevée. Faire d'une simple icône de logiciel une chanteuse reconnue, capable de donner des concerts, ca se passe de mots. Le phénomène est aujourd'hui d'une ampleur considérable et de plus en plus de personnes mettent en ligne, leurs chansons, vidéo et clip 3D de Miku. Finalement c'est une chanteuse créée de toutes pièces par ses propres fans. Quant aux concert, je vous laisse admirer. Projetée sur une vitre, elle danse et chante en live avec autour d'elle de vrais musiciens.


Enfin tout ca m'impressionne au plus haut point et me conforte quant à mon point de vue sur les japonnais. Ils sont fous et vraiment férus de technologie. Entre les robots et les chanteuses virtuelles, je me demande bien où l'on va, mais je trouve ca passionnant et absolument génial.

lundi 14 juin 2010

Beaucoup de choses à dire

Ça y est, les examens sont terminés, l'année est fini et je suis enfin libre. Je devrais pouvoir consacrer un peu plus de temps à ce blog, bien que mon job d'été en juillet risque de me prendre pas mal de temps.

Je suis un peu dépité aujourd'hui, l'orage a fait son apparition et j'ai malheureusement perdu du poids (pas de quoi en faire une tirade dramatique mais tout de même). Bon il faut avouer que mes examens me stressaient pas mal, en plus de la recherche de mon stage (que je n'ai toujours pas trouvé, c'est un comble). Du coup, j'ai légèrement oublier que pour être en bonne santé il fallait que je mange, ca m'arrive des fois. Je compte donc bien évidemment sur ce début de vacances pluvieuses pour me remettre en selle et récupérer le kilo et demi qui m'est du.

Bon sinon, j'ai été pour me détendre en période d'examens pas mal de fois au cinéma et je souhaitais faire ici la critique des films que j'ai vu dans un poste, mais comme je n'ai pas eu le temps de passer, je le fais maintenant, en version courte, on ne sait jamais, peut-être que ca donnera envie à certains d'entre-vous de voir l'un de ces films, ou au contraire de ne pas perdre bêtement son argent.

En premier lieu, j'ai vu "L'amour c'est mieux à deux". Je n'ai pas grand choses à en dire, c'est une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus française, légère et drôle. J'ai passé un bon moment, mais le scénario en lui-même n'a rien d'exceptionnel, le jeu des acteurs n'est pas transcendant non plus, bref rien qui ne marque vraiment. C'est bon petit film, agréable à regarder mais ca s'arrête là.

J'ai aussi été voir "Prince of Persia". J'étais curieux de savoir ce qu'il avait pu faire de ce superbe jeu et surtout si l'influence de Disney n'en fera pas un pâle récit d'avoir comme on en voit des milliers. J'étais été plutôt bien surpris, j'ai trouvé le film très bien fait, les décors somptueux, l'imaginaire du jeu bien retranscrit, les acteurs plutôt bons dans l'ensemble. Je ne me suis pas ennuyé à un seul moment, il y a toujours de l'action, bref un film à voir.

Et enfin j'ai été voir "Sex and the City 2". Alors là j'ai clairement été déçu. Les aventures de Carry Bradshaw ne sont donc plus tout ce qu'elles étaient. Je n'ai pas trouvé ca particulièrement drôle, juste trop long et trop lourd. Il y a quelques bons passages, mais tout m'a semblé surfait. La série était plus légère, plus drôle, mais ce film là ne m'a pas du tout inspiré, je le déconseille très fermement.

samedi 29 mai 2010

Que le temps passe vite.

Entre les intenses révisions de partiels dans une dernière ligne droite, une recherche de stage à l'étranger plus que difficile et la préparation des vacances qui arrivent à grands pas, je ne sais plus où donner de la tête.

D'abord les révisions, qui sont pour moi une vraie épreuve de force car je peine très sincèrement à me mettre au travail. Et dire que je suis théoriquement d'une nature plutôt travailleuse, cette fois, je n'arrive vraiment pas à m'y mettre. Et ce n'est pas faute d'essayer vivement d'apprendre tout mes cours. Simplement je dois reconnaitre que certaines matières ne m'intéresse pas vraiment et le soleil de ces derniers jours ne m'a pas non plus beaucoup motivé. Il faut dire qu'à choisir entre une après midi à la plage entre amis et une après midi entre quatre murs à réviser par 30°C, le choix est vite fait. Simplement sur le moment j'ai oublié que l'échéance approchait à grands pas et qu'il ne me reste qu'une dizaine de jours pour me lancer. Mais j'y arriverais, enfin si je lâche le net.

Puis il y a le stage ! Ce maudit stage qui me donne bien du fil à retordre. Pas facile de trouver un stage dans un pays étranger, avec un CV vide et un anglais relativement bancal. J'ai beau envoyer des candidatures par dizaines, impossible de trouver quelque chose, même un tout petit poste de vendeur ou de serveur. Soit les dates ne conviennent pas, soit la durée du stage est trop courte ou bien trop longue, soit c'est mon profil qui ne convient pas. Si seulement je pouvais éviter de me vautrer sur un entretien téléphonique (car il faut l'avouer, je n'ai jamais été à mon aise au téléphone) ou qu'ils ne me demandaient pas de CV avec photo. Car finalement je pense que ce qui me fait le plus défaut, ce ne sont pas mes compétences au ras des pâquerettes mais plutôt mon visage, ponctué de quelques piercings qui ont l'air de faire mauvais effet, même masqué par des bijoux transparants.

Du coup j'en suis venu à me dire que trouver un stage comme trouver un boulot, c'était vraiment un parcours plein d'embuches où la discrimination prévalait sur les compétences. Parce que mine de rien, comme vendeur je ne suis pas si mauvais et j'ai déjà un peu d'expérience, j'ai toujours de bon résultats dans toutes mes formations, du lycée à mes premières années d'études supérieures. Mais mon nom (qui doit surement faire un peu nazi), mon visage et mes piercings (qui amènes surement les gens sur la piste du junkie) ne plaisent pas du tout et je suis sans cesse jeter, bah oui c'est ca la vie. Alors je vous le demande, comme réussir à convaincre un futur employeur que se fier aux apparences est une bien mauvaise chose ? Que les gens qui ne sont pas des français pure souche, bon chic bon genre et dénommés Dupont peuvent aussi être très compétents. Enfin bon tout ca pour dire que j'en ai vraiment marre et que je commence à me décourager quand je vois que quasiment tout le monde à son stage sauf moi, un autre pote bodmodé et deux compatriotes d'origine arabe. Décidément, il est beau le monde !

samedi 15 mai 2010

Je n'aime plus la télévision

Oh j'ai honte de moi ! Je vous ai promis de nombreux articles et je n'ai malheureusement pas eu le temps de les écrire. Et pourtant, ce n'est pas le boulot ou les révisions de partiels qui me prennent tant de temps, mais je ne sais pas comment je me débrouille, je n'arrive pas à tout mettre bout à bout.

Pourtant, j'ai une vie plutôt clame, et les ponts de Mai me donnent de nombreuses heures de libre, mais voilà, mon activité "bloguesque" passe après le reste, de l'entretien de l'appartement aux diners de familles, en passant par les révisions ou les petites balades en amoureux. Sincèrement, le temps passe trop vite et ne me permet pas de commenter l'actualité, qui pourtant soulève parfois en moi un paquet d'émotions.

Je passe d'ailleurs assez rapidement d'une émotion à l'autre quand je me promène sur la toile pour me délecter des dernières infos, de l'international aux absurdités de la télé-réalité française. On me parle d'abord des psychopathes à la Bowling for Colombine qui s'en prennent désormais à des enfants de maternelle en Chine, puis d'un candidat de télé-réalité au QI d'huitre , soit disant ingénieur en informatique. Comprenez que je puisse être troublé !

D'ailleurs, en parlant de la télé-réalité, des jeux télés et autres émissions "la vie des autres", ca fait là aussi un moment que je voulais faire un artcile dessus et sur la télé plus généralement, mais je n'avais jusqu'alors pas trouvé nouvelle absurdité à me mettre sous la dent. Cependant un surprenant candidat de l"'Amour est aveugle" (nan mais rien qu'au nom de l'émission on sait franchement à quoi s'attendre) m'a donné une occasion de cracher mon venin sur toutes ces émissions plus débilisantes les unes que les autres. Mais oui, mais oui, il y a une semaine, un certain Julien a réussi à nous assommer à coup de phrases plus bêtes les unes que les autres. Vous saviez vous que "la nuit porte sommeil" ? Sinon j'ignorais que la dernière technique de drague à la mode était de dire à une femme : "T'es devenue serveuse par accident ?". Bref vous l'aurez compris, il n'y a rien de plus affligeant.

Et c'est donc ca, la nouvelle trouvaille de TF1. Mettre en scène un panel de candidats aux looks ridicules et à l'intelligence limitée dans une pièce toute noire où ils réussissent encore à se mettre à poil. Mais que devient donc la télé. À l'origine une belle source d'information, elle devient aujourd'hui une belle source de bêtises. Tous les jeux que je vois, tous sans exception m'inspire de la pitié et je plains encore plus les animateurs de ce genre d'émissions (heureusement que le gros pactole de fin de mois les raccroche à leur job). Notre époque n'est donc-t-elle plus à la culture, mais à la bêtise ? Il y a vraiment des jours où j'ai envie de casser ma télé, pourtant neuve (un beau cadeau de Noël).

À la limite, j'aurais pu comprendre que les chaines privées se délectent de ces âneries, poussées par les audiences, mais que le public s'y mettent aussi, là je dis non. Même sur France 5, j'ai du mal à trouver des programmes intéressants. Je veux bien croire que ce que les gens recherchent à la télévision, ce soit le divertissement, mais là je n'en peux simplement plus. Le divertissement oui, mais à quel prix ? Qu'il y a t-il de divertissant dans des émissions, où la question de culture la plus difficile est de savoir quel Télétubies a une trottinette (question véridique et fort ancienne du Maillon faible, mais ca reviens au même), alors que les enfants dans les écoles et en début de collège ne connaissent même pas Louis XIV et sont incapables de différencier une courgette d'un céleri rave. Non mais franchement, où est l'intérêt ?

Moi je dis stop, il serait temps d'arrêter maintenant, la connerie humaine n'est pas une forme de culture, ni même d'intelligence !!

mercredi 5 mai 2010

Donner de ses nouvelles, ca rassure toujours les gens.

Ça fait un moment que je ne suis pas venu poster sur mon petit blog, mais que voulez-vous, les vacances ca occupe. Dans mon cas, je crois même que les vacances sont plus fatigantes que les journées de cours et d'études acharnées, où je dois pondre des dossiers de 20 pages en même pas une semaine. Entre le sport, les sorties, les visites chez tous les membres de la famille, on fini vite par avoir des journées plus que remplies.

Pour l'article "Quand est-ce que les français vont arrêter de se plaindre ?", je vous le posterais plutôt en fin de semaine. C'est pas le tout mais ca demande un minimum de documentation, de liens intéressants, et de construction, histoire d'avoir un article qui ressemble quand même à quelque chose.

Bon cela mis à part, je vais vous donnez quelques nouvelles de moi, car je suis sûr que ca vous intéresse. Dans mon précédent article, j'avais fièrement annoncé (et c'est dire à quel point j'étais fier) que j'avais pris 500 grammes, mais cette joie éphémère n'a pas durée. Cependant, il faut avouer que ma morphologie à 90% ectomorphe n'arrange pas les choses, mais alors pas du tout. J'ai beau manger, faire plein de goûters et du sport ... rien n'y fait.

Bon pour le petit cours d'anatomie, je vous propose ce lien plutôt bien fait pour expliquer ce que sont les morphologies ectomorphes et surtout quelles sont leurs influences sur le corps. En fait ca explique bien tous les types de morphologies et personnellement je trouve cela très intéressant. Certaines personnes de mon entourage feraient bien de le lire ce site, car cracher sur les kilos en trop ou en moins d'ailleurs, ca ne fait pas avancer le Schmilblick. C'est fou comme les gens peuvent être méchants parfois, sans aucune considération. Comme si la taille mannequin, parfaite et photoshopée, était une norme à suivre absolument. Moi je ne suis pas d'accord, je prône bien trop les différences pour accepter ce genre de doctrines sorties de nulle part. Mais bon je ne vais pas refaire le monde. Cela dit, les différents morphotypes devraient être au programme de SVT dès la 6ème, ca m'éviterais d'entendre certaines bêtises à longueur de journée, car mine de rien, entre les publicités mensongères pour des produits inefficaces et les âneries débitées par centaines de milliers par les gens, je me dis souvent qu'un poil de culture ne ferait pas de mal.

Sur ce, voilà pour les nouvelles, un bel article pour ne rien dire, mais au moins le blog ne se meurent pas trop quand je n'ai pas le temps de m'en occuper.

dimanche 25 avril 2010

Moi, ma vie et mes ennuis ... euh mon ennui ...

Bon aller, soyons fous, en ce beau dimanche ensoleillé je vais vous parler de moi, c'est intéressant hein ^^

En fait, j'ai envie d'écrire mais je n'ai aucun sujet intéressant en ce moment sous la dent pour alimenter ce blog. Hormis peut-être la lutte acharnée que je mène sur un forum pour expliquer aux gens qui se plaignent sans arrêt de leurs conditions de travail, que les français sont les mieux lotis au monde et pourtant les plus feignants et les plus plaintifs, ce que je trouve très problématique, voire anormal, avec mon œil avéré de capitaliste parfaitement incapable de tout sentiment d'empathie, éducation protestante oblige 8pour le capitalisme, l'empathie c'est juste parce que je suis insensible à la piètre condition humaine). Mais ce sujet pouvait heurter la sensibilité de nombreux blogueurs (puisque je m'adresse essentiellement à des blogueurs français, je ne le traiterais pas, du moins pas aujourd'hui. Mais si vous insistez, je pourrais écrire un article dessus et nous pourrions sans problème en débattre c'est à votre guise.

Sinon de mon coté, j'ai une petite liste de choses qui se se produisent dans ma vie à vous conter :

- Je suis enfin en vacances pour une petite semaine et ce n'est vraiment pas trop tôt, je commençais à me languir sérieusement. Puis avec le cumul que je faisais entre boulot d'étudiant et études elles-mêmes j'étais vraiment surbooké et j'avais complètement retiré les vacances de ma vie, jusqu'à mercredi dernier. Leur retour fait un bien fou (j'ai arrêté de bosser comme un dingue aussi, fini le cumul je me consacre en priorité à mes études). Et en plus, le soleil est de la partie, mais que demande le peuple.

- Hier j'ai été faire du shopping car je m'ennuyais ferme chez mes parents, au fin fond de la campagne bretonne où j'ai perdu l'habitude de vivre. Alors je me suis offert avec ma maman (c'est y pas mignon) une petite virée en ville, histoire que ce soit sa carte bleue qui soit chargée de renflouer mon dressing et non la mienne. Résultat des courses, deux jolies chemises parfaites pour l'été, un jean et une paire de chaussures, elles aussi estivales. J'aime quand je vois mes placards se remplir et mon compte en banque stagner.

- J'ai aussi décidé de me remettre aux jeux vidéo (pour le meilleur et pour le pire), et comme j'avais pris pas mal de retard, j'ai décidé d'acheter en occasion (oui car bizarrement, la carte bleue de maman s'est enfuie au pas de course) les deux Assassin's Creed. Ces jeux sont de pures merveilles, je peux vous le garantir, puis au moins Call of Duty Modern Warfare 2 et Forza 3 se sentent moins seuls au coté de ma Xbox (et oui, c'est un cadeau tout récent, qui date de Noël dernier et je n'ai que trop peu de sous pour acheter des jeux, puis trop peu de temps pour y jouer).

- De plus, en parlant de la Xbox, ma mère a entrepris elle aussi de commencer une partie d'Assassin's Creed, trouvant le jeu très beau et intéressant (passionnée d'histoire, il lui a semblé fort intéressant de faire un comparatif entre fiction et réalité) et depuis tout à l'heure elle s'énerve sur la console.

- Ce matin je me suis pesé. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas fait et pour tout vous dire, je ne m'attendais pas à des résultats très positifs, mais il faut croire que mon overdose de sucre de la semaine dernière a été payante. J'ai pris 500 grammes. Pour beaucoup ca peut paraitre peu, mais pour moi, c'est déjà une belle victoire et je ne suis pas mécontent de l'avancement du projet "Fuck Anorexia" (non très personnel que j'ai donné à mon régime grossissant).

- D'ailleurs au sujet des régimes, il m'arrive parfois de me dire que le net m'en veut, car quand je me promène un peu sur la toile, je n'ai droit qu'à des pubs de régimes pour MAIGRIR. Non mais oh, ils veulent me déprimer ou quoi. Maudits automates publicitaires va !

Bon je crois que j'ai assez causé pour aujourd'hui, puis il faut bien que j'en garde un peu pour les prochaines fois. Notamment, ce que mes chats font, car je ne vous ai pas encore parler de l'amour démesuré que voue à mes chats ...

Donc sur ce je vous souhaite une bonne fin de dimanche et à ce qui bosse une joyeuse reprise lundi matin.

jeudi 22 avril 2010

La censure existe-t-elle toujours ?

J'ai lu il y a peu de temps un article très intéressant, que je vous laisse découvrir ici, publié par Télérama, et qui traite des nouveaux censeurs dans le monde de l'information et notamment à la télévision. Sur le coup, j'ai été un peu choqué d'apprendre que la censure était encore un sujet d'actualité, puis réflexion faite j'en suis venu à la conclusion que c'était bel et bien le cas.

Au fond, les médias diffusent sans cesse les mêmes informations, les mêmes sujets et je suis forcé d'avouer que je ne vois plus à la télévision de vrais sujets d'économie, s'attaquant aux façons de faire peu scrupuleuses des grandes firmes, ou encore de vrais sujets de politique, amorçant un débat d'idées et non une stupide gué-guerre entre deux figures politiques avec pour principal sujet "Qui est le mieux habillé ce soir ?" (c'est caricatural, mais disons que c'est ce que les débats politiques deviennent). C'est dommage d'ailleurs que les médias en soient venus à s'autocensurer pour ne pas froisser les politiques (charismatiques) qui font de l'audiance, ou encore leurs actionnaires, mais surtout que les chaines de télévisions (surtout privées) soient à ce point contraintes de se pilier aux règles des gros annonceurs.

Oui, ils ont leur importance, mais de là à taire une information importante pour leurs beaux yeux, je ne suis pas d'accord. À ce sujet, l'article est bien plus explicite que moi et je vous invite donc à le lire, mais sincèrement, je commence à vraiment douter des libertés dans ce pays (pourtant berceau des droits de l'homme). Si tout devient une affaire de gros sous, on est pas près d'enterrer la dite censure.

Puis en parlant de libertés, on pourrait aussi parler des droits des individus, sur les routes, chez eux, dans les lieux publics, du grand principe de précaution (devenu ridicule) et de la grande mode du politiquement correct. De nos jours, on ne peut plus boire, plus fumer et même plus désigner un aveugle par le mot aveugle, ou un noir par sa couleur de peau. La folie du politiquement correct, c'est hypocrite (ouaip, moi j'vous l'dis). Je dérive un peu du sujet initial, je sais, mais un blog est aussi fait pour ca. Au fond, cela ne revient-il pas au même que ce soit les médias qui se censure dans leurs émissions culturelles, ou nous-même qui nous censurons en n'osant plus appeler un chat un chat ? Je me pose peut-être trop questions, mais ne trouvez-vous pas, vous aussi qu'il y a un truc qui ne tourne plus très rond dans tout ca ? Où va donc cette censure du bien-pensant ?

lundi 19 avril 2010

Retour en enfance

Généralement, je ne regarde pas la télé, mais je dois avouer que mon weekend n'a pas vraiment été reposant et que cette première journée de la semaine m'a quant à elle achevée. Heureusement que mes vacances arrivent enfin. Encore quelques jours et je pourrais goûter à la fainéantise pendant une semaine tout entière. Jeu vidéo, internet à outrance et repos bien mérité au fond de mon lit, au moins jusqu'à midi. Car si je ne peux plus faire la grasse matinée en vacances quand pourrais-je donc la faire.

Enfin je vous parlais donc de la télé. Comme je l'énonçais, je ne regarde quasiment jamais la télé, elle me sert plutôt de bruit de fond, mais ce soir, dans un moment de solitude je présume, j'ai décidé de regarder Arte. C'est toujours cette chaine que je choisi quand j'ai le mal du pays et que je me sens complètement dépaysé. À vrai dire, c'est la seule chaine allemande que j'ai trouvé en France, étant limité dans mes choix par la TNT. Je pensais regarder un bon vieux téléfilm allemand (qui avouons le, ferait honte à tous les cinéphiles de la blogosphère), mais après avoir regardé la fin d'une émission culinaire allemande, nous régalant de bons petits plats autrichiens (qui n'arrivait pas à la cheville de la gastronomie française, mais qui néanmoins me semblaient fort appétissant), j'étais surpris d'apprendre que le film du soir était "Princesse Mononoke".


Durant ma courte vie, c'est probablement le plus beau film que j'ai vu et décidément je ne m'en lasse pas. Depuis que j'ai commencé à écrire ce billet, je me laisse bercer par les somptueux dessins ,qui donne à ce film toute sa grandeur et par la divine musique, qui enfin réussi à apaiser mes oreilles, qui avait du mal à se remettre du brouhaha de l'amphi de tout à l'heure. Sincèrement, je pense que ce Hayao Miyazaki est un vrai génie. Je me suis toujours demandé comment un homme pouvait être capable d'une telle imagination et comment par ailleurs pouvait-il transmettre tant de féerie et de magie à travers ces films. Je ne les ai pas tous vu, mais aussi loin que je puisse m'en souvenir, j'avais adoré "Mon voisin Totoro", "Nausicaä de la vallée du vent", ou encore "Le voyage de Chihiro" étant plus jeune. Et aujourd'hui je redécouvre, à la fois avec stupeur et plaisir, ces grands classiques qui ont contribués à mes rêves d'enfant. Je n'ai qu'un seul regret, ne pas avoir eu vent plus tôt qu'Arte diffusait la plupart des films de Miyazaki. Mais bon j'aurais au moins le plaisir de savourer Mononoke ce soir.

Heureusement qu'il n'y a pas d'âge à avoir pour regarder et savourer les dessins animés. Finalement, notre enfance n'est pas si loin de nous et je me complais dans cette situation. J'espère que dans mes vieux jours, je saurais encore capable de décrypter et d'admirer la magie diffusée par les dessins animés, et de me laisser transporter par leurs douces musiques.

vendredi 16 avril 2010

Un petit kilo

Les premières semaines ont étés les plus difficiles, gavé comme une oie dans un hôpital j'ai trouvé le moment un peu dur, mais aujourd'hui c'est passé et ma santé ne repose plus que sur mes épaules. Donc comme je le disais, à la suite de ca, j'ai décidé de voir une nutritionniste, qui à force de conseils m'a permit de gagner 8 kilos et ainsi de me stabiliser un IMC encore terrorisant de 14,9. J'aimerais arriver aux alentour de 50-55kg même si je peux, ce qui correspondrait à un IMC entre 16,9 et 18,6 (le 18,6 étant idyllique car il me ferait passer dans la classe corpulence normale.

Si dans le premier article où j'en avais parlé, je me refusai à véritablement parler d'anorexie c'est pour plusieurs raisons : tout d'abord parce que j'ai conscience du problème et que malheureusement, je n'en suis pas le maitre. Je ne me suis jamais trouver gros, mais le stress, la fatigue et tout le reste influent considérablement sur mon organisme et sans même m'en rendre compte, je mange moins, je maigri.

Ensuite, je n'ai pas voulu le dire car pour je fais énormément d'effort pour la combattre et que prononcer simplement ce mot me déprime au plus haut point. J'ai la force et la volonté, je sais que je peux y arriver, malgré les visiblement réticences de mon corps. Comme je vous le disais, je fais beaucoup d'efforts, je contrôle depuis des moins scrupuleusement mon poids, je m'efforce de suivre une sorte de régime, que ce soit d'un point de vue quantité ou encore équilibre de mes repas. Après plusieurs mois de travail acharné, j'ai réussi à prendre quelques précieux kilos qui me réchauffent le cœur et chaque jour, je me rappelle le chemin parcouru pour me donner du courage.

Je vous tiendrais au courant dans ce blog car c'est vraiment quelque chose de très important pour moi et que j'avais à la fois envie et besoin d'en parler.

jeudi 15 avril 2010

Alice in Wonderland

Hier j'ai été voir "Alice aux pays des Merveilles". Depuis le temps que je voulais y aller, il était temps pour moi de me bouger. Pour en revenir au film, j'ai beaucoup aimé, j'ai trouvé les décors fabuleux, somptueux même, et la musique splendide. Le scénario ne m'a pas plus emballé que ca, j'aurais pensé que pour un Burton, le film serait plus noir, mais j'ai été forcé de constater que Disney avait bien laissé sa trace sur le film. Cependant, j'ai beaucoup aimé les personnages et j'ai trouvé très intéressant le fait que l'histoire se soit recentrée sur le chapelier, délaissant le chat du Cheshire, qui était traditionnellement un des éléments clés du roman de Caroll.

J'aime quand le cinéma ce permet ainsi de réinterpréter les grands livres dont ils s'inspirent. Ici le scénario, bien que n'étant pas époustouflant à l'avantage de sortir des chemins battus et ca m'a beaucoup plus. Après tout, c'est le propre du cinéma de réinterpréter les livres, les grands classiques et les légendes. Les pâles adaptations d'une œuvre sont pour moi les moins réussi. Le cinéma est un art à part entière alors pourquoi lui demander de plus en plus souvent d'adapter de façon morose les grands classiques de la littérature. S'en inspirer est une bonne chose, mais il est essentiel aussi de les transformer et j'ai trouvé qu'Alice remplissait bien ce rôle.

Cela dit, je n'ai pas compris l'intérêt de certains éléments, comme par exemple la petite danse de Johnny Depp en fin de film. Enfin globalement ca m'a bien plus, même si je n'ai pas pu le voir en 3D à cause ma vue (en même c'est ridicule pour un borgne de tenté la 3D).

Cela m'a amené à m'interroger sur le manque de créativité qui touche ces derniers temps le monde du cinéma. Tous les films qui sortent étaient auparavant des livres et ils ne sont même pas réinterpréter. Suis-je donc le seul à trouver tout cela dommage ? Comme je le disais plus haut, les films manquent de réinterprétation aujourd'hui et je m'en désole. Mais bon ca ne m'empêchera pas de retourner au cinéma.

dimanche 11 avril 2010

Ca rime à quoi ?

Il y a des jours comme ca où je demande bien à quoi rime ma vie, même une vie au sens plus large ? Chaque, jour nous nous battons pour le meilleur, pour toucher du bout des doigts un bonheur éphémère ou inexistant, utopique et illusoire. De son coté la vie se joue bien de nous, insolente elle ne cesse de nous briser. Alors sincèrement je me demande bien à quoi elle nous mène, quel est le but du jeu ? Au fond, quelque soit nos vies, nos actes, qu'ils soient bon où mauvais, la fin qui nous attend est pour tout le monde la même, le bilan est nul et pour tout le monde le même. Alors à quoi bon se donner tant de mal ?

Les gens disent souvent que la vie est belle, mais au fond elle n'est qu'égoïste et souveraine, se moquant bien de nos combats.

vendredi 9 avril 2010

Coup de blues

Le soleil de cet après-midi et le chant des oiseaux m'ont vraiment donné le sourire aujourd'hui. Mais à la nuit tombée, le constat est toujours le même, mes rêves d'évasion n'y ont rien changé, mes craintes sont toujours là et mon faible poids avec. Certains parle d'anorexie, mais je ne suis pas d'accord. Je fais de gros efforts pour prendre quelques grammes futiles et au bout de un moment je fini toujours par me résigner. Je ne suis pas plus fort que la nature et que de toute façon, je n'y peux pas grand chose. Mais bon, je ne compte pas pour autant baisser les bras, j'y crois, j'y crois et pour cette simple raison je me refuse à parler d'anorexie.

Après les gens seront toujours libres de ne me juger que par mon apparence physique, de ne jamais aller voir plus loin. Libre à eux de décréter que mon poids fait de moi un anorexique, que ma couleur de cheveux me rend plus idiot que la moyenne ... mais bon rien de cela ne les mènera bien loin.

D'ailleurs j'en ai assez d'être sans cesse juger. Je peux comprendre que porter un jugement soit quelque chose d'humain, mais d'un autre coté n'est-ce pas inhumain de porter tant de jugement hâtifs et blessants. enfin bon je ne vais pas refaire le monde ce soir, mais parfois je donnerais beaucoup pour avoir un autre corps et échapper de ce fait à la bêtise humaine.

C'est le printemps


Les oiseaux chantent, le ciel est bleu et un grand soleil traverse mes fenêtres. Les arbres fleuris au dehors sentent bon le printemps et tout ca me met de bonne humeur. J'adore passé des longues journées sur le rebord de ma fenêtre à prendre le soleil. C'est quand même le meilleur moyen de s'évader en attendant patiemment les vacances et les beaux jours d'été. Je ne suis pas un grand fana de soleil, mais je dois avouer que de temps à autre sa présence est rassurante. Puis flâner dans les fleurs bleues a du bon, même si coincé dans mon appartement, je suis bien loin des grands lacs et des fleurs bleues de mon enfance.

D'ailleurs en parlant d'enfance, je me souviens encore des ces journées que je passais au lac, que ce soit l'étais où l'eau était des plus rafraichissante que l'hiver, où recouvert de glace le lac se transformait en patinoire géante pour mon plus grand plaisir.

Ah que les souvenirs sont bons, au bord de la fenêtre avec une bonne cigarette qui se consume lentement dans le cendrier. J'ai vraiment le sourire jusqu'au lèvres aujourd'hui. Il ne me reste plus qu'a m'allonger sur le dos, oublier les immeubles avoisinants et retournez dans ma tendre enfance. La France est un beau pays, mais il faut quand même le dire, c'est fou comme l'Allemagne me manque.

Soirée nostalgie

Je ne sais pas si il est vraiment possible pour moi de raconter ma vie de manière poétique ou romantique, mais ce soir je suis vraiment d'humeur. Je plane dans une sorte de nostalgie permanente, ramenant de temps à autre les relents d'un passé douloureux et par moment les joies éphémères de bonheur perdu. Quand la nostalgie me gagne, je suis vraiment plongé dans un bulle impénétrable.

Je revoie avec amour son visage, depuis trop longtemps disparu. C'est difficile de penser que jamais plus je ne pourrais revoir ce sourire. Et pourtant, cela fait déjà quelques années qu'il m'a laissé derrière lui, mon ami, mon frère de cœur, bien qu'il aurait pu l'être de sang. C'est fou comme en quelques secondes, tout peut disparaitre. Tout ca à cause de la folie des hommes, qui jamais ne se demande ce que leur actes peuvent avoir comme conséquences. D'ailleurs cette nuit là, un homme s'est cru suffisamment grand pour penser qu'il ne se passerais rien si il grillait un feu rouge, mais un fois encore en sa condition d'homme il a sous-estimé les répercussions de son acte. Et sans même se retourner, il nous a laisser à demi-mort derrière lui.

Enfin bon, que de souvenir pour une si douce soirée. J'ai vraiment du mal à y croire, j'ai encore du mal à m'y faire, mais les faits sont là et les nier serait-il s'enfermer dans le passé ?

Enfin, encore une fois je vais me laisser bercer par les étoiles et le temps va faire son œuvre. La nostalgie n'a rien de bon finalement, elle nous permet juste de vivre à nouveau dans un passé qu'il faudrait mieux oublier. Que ce soit les sourires, les bons moments ou encore les plus tristes, je me fait chaque à l'idée que mon passé bien que toujours présent ne me rattrapera jamais. Tout ce qu'il me reste à faire, c'est avancer.